Techniques de Pros :
Les pieux battus en bois
|
|
|
Les vis de fondation en acier galvanisé sont un procédé de création de fondation légères extraordinaire : les vis sont rapide à mettre en oeuvre, assurent une portance remarquable et sont très pratiques avec leur vérin de réglage. Nous avons conçus nos propres vis de fondation adaptées aux projets de type terrasse bois, avec des dimensions adaptées, notre vérin de réglage spécial lambourde etc...
Nous avons installé plus de 20 000 vis de fondation sans jamais de problèmes.
Cependant, dans certains cas, nous utilisons également une autre technique éprouvée : le pieux battu.
Il s'agit d'enfoncer un pieu en bois dans le sol, avec une grosse masse, jusqu'au refus (le pieux ne s'enfonce plus du tout), et de s'en servir comme d'un élément de fondation.
|
|
|
Photo 1 : Voici un exemple de notre double structure en bois exotique soutenue par des vis de fondation, ET par des pieux battus.
Nous utilisons des pieux battus quand le terrain ou la configuration des lieux ne permet pas une pénétration normale de nos vis de fondation, pour les retenues de terre etc...
La durée de vie d'un pieux en bois exotique est supérieure à 30 ans.
|
|
|
|
Photo 2 : La technique des fondations sur des pieux en bois est un procédé éprouvé depuis l’Antiquité.
La France possède un patrimoine très riche fondé sur des pieux en bois. Les ponts construits sur la Loire, sur la Seine, le château de Chambord ou encore le Grand Palais à Paris et une grande majorité des constructions de Venise en sont quelques exemples.
Cette solution est économique, durable et éco-responsable grâce à la fonction "puits de carbone".
Les pieux battus en bois peuvent être employés comme supports des lambourdes d’une terrasse mais aussi pour des ouvrages légers tels que des abris de jardin, des pontons, des passerelles...
Nous utilisons une essence avec une très bonne durabilité natu-elle (classe 1 selon NF EN 350), comme le bilinga, le cumaru, le doussié, l’ipé, l’itauba, le maçaranduba, le moabi, le padouk etc...
|
|
|
|
Photo 3 :
La résistance du pieux peut être calculée grâce à une formule établie par Wellington en 1888 pour le battage des pieux en bois et largement utilisée durant des décennies sur le territoire américain.
Le facteur de sécurité de cette formule est égal à 6 (formule dite «Engineering New Formula», citée par Graham et James, 1996). Cette formule fait intervenir différents facteurs dont la hauteur de chute du marteau en millimètres; et l'enfoncement du pieu lors du dernier coup de masse.
Sans rentrer dans le détail, on retiendra cet exemple : une lambourde de section 60 x 40 mm enfoncée sur un mètre reprend une charge de 645 kg.
Nous militons pour que la technique des pieux battus en bois se développe pour les applications de type "ouvrage léger" et que cela puisse déboucher à terme sur la création de règles professionnelles.
|
|
|
|
